… Et vous me voyez venir avec ma grande armure :
Ce soir, le jury se réjouit de remettre ce prix à un écrivain qui offre – et Dieu, ce n’est pas rien -, un peu de panache aux temps présents en s’emparant des grandes flammes du passé.
Le troisième prix de la page 112 est remis à Sylvain Tesson pour Berezina aux Editions Guérin !
Nous, le jury, nous avons aimé être Bourgogne, Caulaincourt et Napoléon avec Goisque, Gras et Tesson. Et grâce à vous, cher Sylvain Tesson, nous sommes un peu devenus des escapistes, heureux de nous engouffrer à votre suite dans une brèche salutaire. Nous avons été secoués dans la panière d’une Oural, grillés vifs par Rostopchine, nous avons été défaits, humiliés par le tsar… mais nous avons furieusement arpenté votre pont miraculeux, de 1812 à 2012, et ces deux siècles de lecture nous ont fait rajeunir d'autant !
Merci de nous avoir conviés à un éloge de la folie, à la folie que fut votre aventure, et à l’aventure d’une langue française réconciliée avec l’esprit potache.